
Les Bonaparte à Florence
Coltrane Koh photography. MUS.E
Les lieux
Étapes
Galerie Palatine et Appartements Royaux - Palais Pitti
La Galerie Palatine et les Appartements Royaux se trouvent au premier étage du Palazzo Pitti. La Galerie fut créée entre la fin du XVIIIe siècle et le début du XIXe siècle par la maison de Lorraine, qui plaça dans les salles de réception des chefs-d'œuvre provenant principalement des collections Médicis, commencées vers 1620. On y trouve des œuvres de Raphaël, du Titien, du Caravage, de Rubens, de Pietro da Cortona et d'autres maîtres italiens et européens de la Renaissance et du XVIIe siècle.
Les tableaux dans les salles ne sont pas exposés par école ou par ordre chronologique mais selon le goût personnel de ceux qui formèrent la collection; les chefs-d'œuvre sont nombreux : la Madone et l'enfant de Filippo Lippi, certaines des œuvres les plus célèbres de Raphaël, dont la soi-disant Madone du Grand-Duc et La femme au voile, Le jeune Saint Jean Baptiste d'Andrea del Sarto, le Portrait de noble dame (dit La belle) de Tiziano et les célèbres portraits de Véronèse et du Tintoret.
Les Appartements Royaux, qui étaient la résidence privée des familles régnantes, occupent les quatorze pièces de l'aile droite du Palais, et abritent des meubles, des objets et œuvres d’art du XVIe au XIXe siècle.
Musée des Porcelaines - Palais Pitti
Il est situé dans la Palazzina del Cavaliere du XVIIIe siècle, au milieu d’un jardin de roses en haut du jardin de Boboli. Il contient les collections de vaisselle en porcelaine de fabriques italiennes et européennes appartenant aux maisons régnantes qui se succédèrent au Palais Pitti, dont les porcelaines de la Manifattura di Doccia, fondée par la famille Ginori, celles de Sèvres et de Meissen. On notera en particulier le service réalisé à Sèvres entre 1809 et 1810 que l'empereur Napoléon offra à sa sœur Elisa Baciocchi.
Jardin Boboli
Les Médicis furent les premiers à s'occuper de son aménagement, créant le modèle du jardin à l’italienne, véritable inspiration pour un grand nombre de cours européennes ; c’est un jardin caractérisé par l’ordonnancement des végétaux, la présence d’eau calme et de la pierre (grottes, statues antiques, fontaines). Minéraux et végétaux y sont représentés dans un espace aménagé de façon rigoureuse, géométrique et symétrique. Ouvert au public en 1766, c'est un véritable musée en plein air : on y trouve des statues de l’époque romaine et de célèbres sculpteurs de la Renaissance (tels que Baccio Bandinelli et Jean de Boulogne) ; un amphithéâtre, où se déroulaient les représentations de la cour et la Grotte de Buontalenti, où étaient placés les Esclaves de Michel-Ange (aujourd'hui remplacés par des copies).
Piazza Ognissanti
Piazza Ognissanti rises along the right bank of the Arno and is located in the western part of the center of Florence.
It is overlooked by important historic buildings and the church of San Salvatore in Ognissanti, renowned above all for the important artistic heritage it boasts, including works by Ghirlandaio and Botticelli.
On the right side of the square overlooks the Hotel Excelsior, formerly Palazzo Bonaparte and residence of Carolina, Napoleon's sister. Opposite, on the other side of the square, is the French Consulate and Institute.
Basilica di Santa Croce
Construite d’après un projet d’Arnolfo di Cambio en 1296, c’est l’église franciscaine la plus grande du monde ; elle est également surnommée le « Panthéon des gloires italiennes » pour les célèbres tombeaux (de Michel-Ange, Galilée, Machiavel, Rossini, Foscolo ou encore Alfieri) qui se trouvent dans son fascinant intérieur gothique.
Parmi les 200 et quelques tombeaux, on peut signaler les deux monuments funéraires de Bruno Latini et Carlo Marsuppini, réalisés par Rossellino et Desiderio da Settignano dans le style typique de la Renaissance.
Dans le transept se trouvent de nombreuses chapelles, dont celles des familles Bardi et Peruzzi décorées de magnifiques fresques par Giotto; les œuvres de Donatello (l’Annonciation et le Crucifix) sont également remarquables.
Le célèbre Crucifix de Cimabue, endommagé par l’inondation de 1966, est exposé dans la Sacristie.
Le parcours muséal comprend aussi la Chapelle des Pazzi, réalisée par Brunelleschi, les deux cloîtres et le réfectoire, qui abrite une fresque de Taddeo Gaddi représentant la Cène et d'autres œuvres de Donatello, Orcagna et Domenico Veneziano.
Parco di Villa Fabbricotti
En 1864, Giuseppe Fabbricotti acheta la propriété « Lo Strozzino » et chargea l’architecte Vincenzo Micheli de transformer le pavillon de chasse, ayant appartenu jusqu’à la troisième décennie du XIXe siècle à la famille Strozzi, en une demeure luxueuse.
Le jardin, occupant un terrain en pente, est sur plusieurs niveaux ; son auteur demeure inconnu (on l’attribue cependant à Giuseppe Poggi).
Biblioteca Medicea Laurenziana
La bibliothèque “Medicea Laurenziana” ne conservait à l'origine que la collection de manuscrits de Cosme de Médicis (1389-1464); elle fut enrichie par Laurent le Magnifique (1449-1492), qui décida de la rendre publique. Son neveu Jules - le pape Clément VII – confia le projet de construction à Michel-Ange: les travaux commencèrent en 1524 et se poursuivirent pendant une dizaine d’années, jusqu’à ce que Michel-Ange quitta Florence. La bibliothèque fut ouverte au public en 1571.
Les visiteurs peuvent admirer les salles monumentales de Michel-Ange: depuis le Vestibule (ou “Ricetto”), on accède par un escalier monumental à la Salle de lecture, divisée par deux rangées de bancs - également conçues par Michel-Ange. Le sol, en terre cuite rouge et blanche, fut réalisé à partir de 1548: sa partie centrale est decorée de marqueteries avec les symboles de la dynastie Médicis ornant également le plafond.
Palazzo Borghese
L'un des bâtiments néoclassiques les plus importants de Florence, il donne sur la Via Ghibellina, à deux pas du musée du Bargello.
Originaire de la famille Salviati, son noyau originel est dû à Michelozzo (1437), mais la principale transformation de l'intérieur a eu lieu à l'époque baroque, grâce à Gherardo Silvani. À la fin du XVIIIe siècle, le palais passa aux mains de la puissante famille Borghese. C'est notamment Camillo Borghese, époux de Paolina Bonaparte (sœur de Napoléon), qui fut responsable de la rénovation de l'imposante façade de style néoclassique (Gaetano Baccani, 1822). L'intérieur, somptueusement décoré, n'est pas ouvert au public.