Quartier 3 - Gavinana et Galluzzo

La Chartreuse du Galluzzo est un monastère fondé en 1342 par le banquier florentin Niccolò Acciaioli. Elle se dresse sur une colline à quelques kilomètres au sud de Florence. Le complexe fut l’objet d’importantes rénovations à la fin du XVe siècle (les cloîtres) et au XVIe siècle (église et place). En 1957, sa gestion passa de l’ordre des Chartreux à celui des Cisterciens et, enfin, en 2017, à la Communauté de San Leolino, formée de laïcs et de prêtres et à laquelle est confiée la gestion et la promotion spirituelle et culturelle du lieu.
La visite comprend l’église de San Lorenzo, le Grand Cloître (sur lequel donnent les 18 cellules des moines), la salle capitulaire, le réfectoire et l’espace dédié aux hôtes. Dans la pinacothèque, on peut admirer les lunettes représentant la Passion du Christ peintes à fresques par Pontormo en 1523.

Le musée du cyclisme, qui porte le nom du champion toscan Gino Bartali, est situé à Ponte a Ema, lieu où le grand cycliste naquit et commença ses compétitions. Il est sur trois étages, et compte plus de 1000m² de surface.

Au sous-sol se trouve la salle où sont présentés des vélos de différentes époques, donnant un aperçu de leur évolution technique. Au premier étage se trouve le véritable musée, avec l'exposition de vélocipèdes, vélos, vêtements et de souvenirs documentant l'histoire du cyclisme et les exploits de Gino Bartali et d'autres champions. On y trouve également une collection de journaux anciens, de nombreuses publications et des vidéos.

Le musée est adapté aux enfants et aux jeunes qui aiment le vélo ou qui veulent en connaître l’histoire.

Le Cimitero agli Allori est un lieu extraordinaire où l'on a l'occasion de découvrir art et histoire.
Ouvert en février 1860, le cimetière fut construit pour accueillir les non catholiques, qui étaient jusqu’alors enterrés au cimetière des Anglais, sur le Piazzale Donatello. Depuis 1970, on y trouve les tombes d’individus de toute religion et de personnes laïques.

Parmi les nombreuses personnalités célèbres ayant contribué à la culture internationale reposant dans ce cimetière monumental, véritable musée en plein air, on peut nommer : Frederick Stibbert, collectionneur renommé dont les collections sont exposées au musée portant son nom, l'écrivaine italienne Oriana Fallaci ainsi que les historiens de l'art Roberto Longhi, Harold Acton et Herbert P. Horne.

Le Mémorial des Italiens fut voulu, conçu et placé au sein du Bloc 21 du camp d'Auschwitz par l'Aned (Association nationale des anciens déportés des camps nazis), grâce à la collaboration d'un groupe exceptionnel d'intellectuels, parmi lesquels les architectes Lodovico et Alberico Belgiojoso, l'écrivain Primo Levi, le metteur en scène Nelo Risi, le peintre Pupino Samonà et le compositeur Luigi Nono, qui réalisèrent l'une des premières installations multimédia au monde.

Installé à Auschwitz en 1979, inauguré au printemps suivant puis démantelé en 2014, il a trouvé sa place à Florence dans le bâtiment appelé EX3. L’association Aned fut chargée de concevoir et de réaliser une première exposition sur l'histoire de la mémoire de la déportation italienne au cours des décennies, désormais visible au rez-de-chaussée du bâtiment.

Il s’agit d’une ancienne église paroissiale romane, à l’intérieur de laquelle est conservée une chaire en marbre avec des incrustations blanches et noires, provenant de l’ancienne église de San Pier Scheraggio et remontant à la seconde moitié du XIIe siècle. La tradition veut que Dante et Boccaccio aient parlé depuis cette chaire.

C’est le grand espace vert de la rive gauche du fleuve, constitué notamment de vastes pelouses, d’aires de jeux pour les enfants, d’un petit lac et d’un café. Deux curiosités : l’aqueduc alimentant la ville y a son siège et on y trouve une maquette de la Coupole de Brunelleschi (échelle 1:5), réalisée avec les mêmes techniques de construction de l'époque.

C’est un parc de plus de 50.000 mètres carrés situé sur une colline surplombant Florence (Poggio Rusciano) et comprenant une villa au même nom. A la fin du siècle dernier, la vue sur la ville y étant magnifique, on réalisa un belvédère rejoignable en suivant un chemin qui monte de la place en face de la villa jusqu’au au parc séculaire.

Le parc est depuis peu doté d’un parcours sportif et d’une aire d’ébats pour chiens.

L’Observatoire Astrophysique d’Arcetri est un centre public de recherche scientifique qui fait partie de l’Institut National d’Astrophysique (INAF).

Les activités de recherche, développées en collaboration avec le Département d’Astronomie de l’Université de Florence, vont de l’étude du Soleil et du système solaire à celle des amas stellaires de notre galaxie ainsi que des galaxies voisines jusqu’à celles aux limites de l’univers observable. 
Le centre dispose aussi d’équipes qui s’occupent du développement de technologies pour la réalisation des plus grands télescopes optiques et infrarouges et d’instruments à longueurs d’onde visibles, infrarouges et radio.

L’observatoire organise aussi des visites guidées, des observations du ciel et des ateliers pour les enfants, les adolescents et les familles.